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Optimiser les corridors : un levier d’intégration régionale en Afrique Centrale

La sous-région d’Afrique centrale, riche en ressources naturelles et culturelles, possède un potentiel considérable pour la croissance économique et le développement durable. Cependant, il paraît impératif de renforcer la gestion des corridors et de créer un Observatoire Régional des Transports, pour tirer pleinement avantage de cette opportunité.

La sous-région d’Afrique centrale, riche en ressources naturelles et culturelles, possède un potentiel considérable pour la croissance économique et le développement durable. Cependant, il paraît impératif de renforcer la gestion des corridors et de créer un Observatoire Régional des Transports, pour tirer pleinement avantage de cette opportunité.

Le Programme d’appui à l’intégration régionale et à l’investissement en Afrique centrale, soutenu financièrement par l’Union européenne, vise à renforcer la croissance et l’emploi durable dans la sous-région. Ses objectifs spécifiques incluent le renforcement de l’accélération de l’intégration régionale, la sécurisation de la transhumance transfrontalière et la mobilité pastorale, ainsi que la croissance des financements à destination du secteur privé. Des objectifs qui s’alignent avec les efforts de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) pour promouvoir l’intégration régionale.

Afin de faciliter l’opérationnalisation de la zone de libre-échange de la CEEAC et de l’union douanière de la CEMAC, des études, liées au Résultat 3 du PAIRIAC sur l’appui au renforcement de la gestion des corridors en Afrique centrale et sur la création de l’Observatoire Régional des Transports en Afrique centrale sont essentielles. Deux équipes d’experts ont été mandatées pour ces missions et ont effectué des travaux hors-sites et des missions de terrain dans plusieurs pays de la région.

Au nombre des résultats attendus de cette mission, le renforcement de la gestion des corridors en Afrique centrale (opérationnalisation du mécanisme de concertation et de coordination entre la CEEAC et la CEMAC), le renforcement des capacités des structures dédiées, l’amélioration de la gouvernance des corridors, et la mise en œuvre de mesures d’accompagnement pour faciliter les échanges commerciaux.

Objectifs des ateliers

Les deux ateliers avaient pour objectif principal d’assurer l’appropriation et la validation par les acteurs des constats et des premières recommandations des équipes de consultants : revue du cadre normatif et institutionnel, état de mise en œuvre des initiatives et programmes relatifs au transport de transit en Afrique centrale, et à tracer les orientations pour la poursuite des études.

Après avoir rappelé la méthodologie utilisée, les consultants ont présenté les informations collectées et le traitement provisoire effectué, puis une revue diagnostique du cadre normatif et institutionnel régional, avant d’analyser la mise en œuvre des différents programmes et initiatives, en identifiant à chaque fois les obstacles qui affectent le bon fonctionnement des corridors, et en suggérant des orientations pour l’amélioration de la gestion desdits corridors.

Le deuxième atelier s’est concentré sur la création de l’Observatoire Régional des Transports en Afrique centrale. Ici, les consultants ont réalisé une revue critique des arrangements institutionnels en vigueur, identifié les orientations pour les réformes nécessaires, précisé les rôles des parties prenantes aux niveaux régional et national, défini les stratégies de transition de l’OPA vers l’ORT, établi un cadre institutionnel et défini les missions, mandats et responsabilités de l’ORT.

Organisés par l’Unité de Gestion du PAIRIAC en concertation avec la DUE, la CEEAC et la CEMAC, ces ateliers ont confirmé que le renforcement de la gestion des corridors et la création de l’Observatoire Régional des Transports en Afrique centrale sont des étapes cruciales pour promouvoir l’intégration régionale, faciliter le commerce et accélérer la croissance économique, en respectant l’environnement et les droits de l’Homme, pour un développement durable.

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